L., mon bébé, mon amour, mon tout-petit, mon pot-de-colle, ma sangsue, mon chouineur, mon Tanguy...
Deux ans que tu es là, que tu as déboulé, que tu as bouleversé notre vie, tu es arrivée vite, très vite et le jour de la Fête des papas ! Tu as de suite pleuré, fort, très fort, et tu ne t'arrêtais que si tu étais blotti contre moi...je t'ai ressenti tout de suite, dès que nos regards se sont croisés, j'ai compris qui tu étais, j'ai compris que l'amour d'une maman se décuple à chaque nouvelle naissance, je n'en doutais pas mais ça m'a frappé de plein fouet, cet amour, comme un coup de poignard...
Voilà deux ans qu'on dort à ton rythme...Tu n'es pourtant pas fils unique mais tu es un peu l'enfant-roi dans notre famille, tu prends tellement de place, ton regard est si intense...Ta peau contre la mienne, ton odeur, ton rire...Tu es ma drogue, mon opium...Tu as un sacré caractère, tu es têtu, tu sais obtenir ce que tu veux, surtout avec les femmes. On dit souvent de toi que tu as besoin d'avoir ton harem, ta maman, ta soeur et tes mamies...Tu nous fais marcher, surtout moi, moi que tu as destabilisée en tant que maman, je découvre une facette de moi que je ne connaissais pas...Et puis ta soeur, tu t'es imposé immédiatement, avec tes pleurs et tes cris..."Maman, faut pas laisser pleurer L." "Oui ma chérie mais c'est l'heure de ton bain là", je sentais bien que tout cela l'inquiétait, la perturbait...
Je dis souvent "je le boufferais!" dans tous les sens du terme, je te boufferais tellement que t'es beau à croquer, je te boufferais tellement que tu mets mes nerfs à rude épreuve...
Continues ta route, mon ange, je t'accompagne.